Dans la « guerre » qui l'oppose au HD-DVD, le Blu-Ray pourrait parvenir à convaincre les majors de l'industrie cinématographique de lui accorder leur soutien en raison de sa capacité de stockage supérieure à celle de son concurrent (25 à 30 Go par disque contre 15 à 20 pour le HD-DVD) et de l'interactivité que celle-ci permettrait.

Cette interactivité pourrait notamment se traduire, selon Clubic, par des possibilités beaucoup plus nombreuses que celles offertes par les DVD actuels, par encore plus de bonus, mais aussi - car il s'agit en fin de compte du nerf de la guerre - par la possibilité d'inclure des suppléments qui pourraient être facturés au consommateur souhaitant en profiter. Comme, par exemple, le jeu vidéo tiré du film, etc.

Néanmoins, il ne s'agit là que d'un argument parmi d'autres dans la course à la succession de l'actuel DVD et rien n'est encore gagné, ni pour le Blu-Ray, ni pour le HD-DVD. Et rien n'exclut d'ailleurs, même si la chose semble actuellement improbable, que ces deux formats ne coexisteront pas comme coexistent actuellement les DVD+R/RW et les DVD-R/RW !