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Identification manuelle des protections

Réalisé par gowap - Publié le 28/06/2004

Introduction

Cet article sur l'identification manuelle des protections se veut être la suite logique du document précédent qui vous expliquait comment détecter les systèmes de protection au moyen de logiciels automatisés. Ce type de programmes faisant en quelque sorte le travail à votre place, histoire d'aller aujourd'hui un peu plus loin, de comprendre comment ces logiciels parviennent à savoir quelle protection est utilisée sur tel CD, nous allons vous fournir les clés qui permettent à tout un chacun de s'affranchir des logiciels de détection.

Au lieu de prendre pour argent comptant les informations fournies soit par une base de données sur le web, soit par des logiciels comme Clony, DiscScanX et consorts, vous aurez suffisamment de renseignements pour détecter vous-mêmes à quelle protection vous avez affaire. L'expérience aidant, il vous sera alors possible de déterminer en quelques secondes le type du système de protection, et par la suite la stratégie à mettre en œuvre pour en réaliser une copie de sauvegarde.

Pour commencer ce dossier sur la détection manuelle des protections, il est bon de faire une présentation rapide et succincte des différents systèmes connus, en particulier ceux qui équipent les CDs de jeux vendus dans le commerce français.
Sur le marché français, les 4 familles de protections les plus répandues sont actuellement : SafeDisc, SecuROM, StarForce et Tagès.

Comme cela a été évoqué dans le dossier précédent, chacune de ces familles a évolué au fil du temps et certaines se déclinent en plusieurs versions.

Un premier indice permettant de se faire une idée de la protection utilisée sur le CD sera l'éditeur ou le distributeur du jeu. Il faut bien garder à l'esprit qu'une protection anti-copie commerciale coûte cher, très cher. Vous n'imaginez donc pas que les éditeurs de jeux vont changer de protection pour chacun de leur titre, cela serait bien trop coûteux.
A partir du moment où ils ont fait l'acquisition d'une protection particulière, celle-ci a de fortes chances de se retrouver sur tous leurs titres futurs tant que la protection assure un minimum son rôle.

Ainsi, il est déjà possible de se faire une idée selon la maison d'édition. Microsoft, propriétaire de C-dilla/Macrovision, les inventeurs de la protection SafeDisc, va donc tout naturellement faire appel à cette solution quand il décide de protéger ses jeux.
De même, Electronic Arts, géant du jeu vidéo, utilise quasi exclusivement la SafeDisc : tous ses jeux de sports (tous les EA Sports : FIFA, NHL, etc.), les jeux de Westwood (Alerte Rouge, Command and Conquer, etc.), également propriété de Electronic Arts, sont équipés de cette protection.
A l'inverse, les jeux édités par Sierra font généralement appel à la protection SecuROM. De même pour Blizzard (Diablo, Diablo 2, Warcraft 3).
D'autres éditeurs, comme ID Software, père des Quake et autre Return to Castle Wolfenstein, ont tendance à ne pas protéger leurs jeux.

Bien que se baser sur le comportement passé d'un éditeur de jeu puisse vous donner des indications sur la protection éventuellement utilisée, rien ne vaut les éléments réellement probants qui attestent de façon claire de la présence d'une protection.

Voyons donc à présent les différentes méthodes d'identification de chaque protection.


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