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Rencontre avec l'équipe de VSO-Software

Réalisé par Gravure-News - Publié le 09/11/2004

Les produits VSO

Stef : Pour aborder votre offre logicielle, j'aimerais vous poser une question anecdotique concernant vos pilotes. Pourquoi ce nom si particulier de « Patin-Couffin » ? D'où vient-il ?
M.F. : Je laisse la parole à Fabrice pour ces questions techniques.
F.M. : A l'époque de la création de BlindWrite Suite, la seule couche d'accès matériel était les pilotes ASPI, lesquels n'étaient pas libres de droits. Nous avons alors décidé de développer notre propre couche d'accès matériel. En outre, cela était nécessaire pour pouvoir faire ce que nous souhaitions de BlindWrite. C'est ainsi que sont nés les pilotes « Patin-Couffin » !

Koba : Bref, une dénomination originale !
F.M. : Exactement ! Un nom typiquement français ! Qui, de plus, se trouve sans problème avec les moteurs de recherche actuels !

Stef : Commençons le tour de vos produits avec CopyToDVD. Ce logiciel semble être devenu depuis peu votre produit phare. Pouvez-vous nous dire où en est actuellement son développement ?
M.F. : Sur ce point, je vais vous répondre. Nous planchons actuellement sur la version 4 de CopyToDVD, qui devrait intégrer tous les produits VSO existants. Et peut-être même plus encore, mais c'est une surprise !

Stef : Si vous deviez « vendre » CopyToDVD par rapport à la concurrence, sur quels points mettriez-vous l'accent ?
M.F. : CopyToDVD synthétise les fonctionnalités essentielles pour l'utilisateur.

Koba : Bref, sa facilité d'emploi est un de ses atouts ?
F.M. : Tout à fait. Mais nous ne manquerons pas de l'améliorer encore à cet égard en tenant compte des critiques reçues !

Stef : Outre cela, comment comptez-vous améliorer CopyToDVD ? Quelles fonctions projetez-vous d'implémenter à court ou moyen terme ? Nous pensons notamment à DVD ToolBox, dont le éveloppement semble à l'arrêt. Songez-vous à l'intégrer à CopyToDVD ?
F.M. : Je pense qu'il existe actuellement de nombreux et performants outils de rip de DVD. Du reste, des considérations d'ordre légal nous poussent à ne pas nous engager dans cette voie. D'autant que ce marché nous semble à terme condamné avec l'avènement des graveurs double couche, lesquels rendent superflue toute compression. Nous comptons implémenter la re-compression de DVD, mais pas le transcoding. Un autre de nos logiciels, DivxToDVD, par exemple, supporte déjà de nombreux formats !

Stef : Merci pour ces précisions. Venons-en maintenant, si vous le voulez bien, à BlindWrite Suite. Ce logiciel était jusqu'il y a peu votre produit phare. Pourquoi son développement semble-t-il connaître certains ralentissements ces derniers temps ?
F.M. : Deux considérations nous guident en la matière. D'une part, avouons-le, le niveau actuel des protections est très bon, ce qui rend la recherche de solutions de copie très longue et très coûteuse. D'autre part, notre ratio de vente sur BlindWrite Suite est très faible car il est malheureusement victime de son succès et tout le monde le pirate !!

Koba : Nonobstant ce dernier problème, peut-on dès lors considérer que la copie 1:1 a ses beaux jours derrière elle et qu'elle est amenée à disparaître ?
M.F. : La copie 1 :1 appartient en effet au passé selon nous.
F.M. : Il n'y a qu'à voir l'orientation générale prise par les éditeurs de logiciels de copie, qu'il s'agisse de VSO-Software ou d'autres. Plus aucun logiciel de réplication, quel qu'il soit, ne fait de véritables progrès...

Koba : Lorsque vous dites que la copie 1:1 appartient au passé, vous sous-entendez des contraintes techniques ou essentiellement commerciales ?
F.M. : Si vous le permettez, je vais répondre à cette dernière question. L'aspect commercial est évidemment important, mais en l'espèce, ce sont avant tout des contraintes techniques qui dictent nos choix en la matière.

Koba : Il y a dès lors peu de chance selon vous pour que nous assistions à un nouveau jeu du chat et de la souris entre concepteurs de protections et éditeurs de logiciels de copie, notamment en ce qui concerne le « blacklisting » opéré par les premières ?
F.M. : C'est effectivement notre opinion... Mais rien n'est jamais acquis en informatique. Nous ne fermons donc définitivement aucune porte !

Stef : Revenons-en alors à BlindWrite Suite tel que nos membres le connaissent dans sa dernière version. Pourquoi avoir opté pour une interface si peu paramétrable ? Beaucoup d'utilisateurs semblent la maudire.
F.M. : BlindWrite Suite 4 proposait trop d'options. La version 5 trop peu. Nous avons bien reçu le message de nos utilisateurs à cet égard et nous en tiendrons évidemment compte dans les prochains développements que connaîtra BlindWrite !

Koba : Donc, le déclin de la copie 1:1 ne signifie pas nécessairement l'abandon de BlindWrite Suite ?
F.M. : Absolument pas ! Il s'agit juste d'un ralentissement lié à des éléments que nous ne contrôlons pas.

Koba : Peut-on alors espérer qu'un jour, les protections TAGES et StarForce seront mises à l'ordre du jour ou sont-elles définitivement trop complexes ?
F.M. : Elles sont effectivement extrêmement complexes... Et le résultat de nos recherches est binaire, si je puis dire. Soit ça marche, soit ça ne marche pas. Et pour le moment, ça ne marche pas. Mais, je le répète, rien n'est jamais acquis en informatique !

Stef : Quelques questions sur PhotoDVD à présent. Parlez-nous un peu de votre dernier-né. Pourquoi un tel logiciel ? Et comment est-il reçu par vos utilisateurs ?
F.M. : L'accueil est très bon, d'autant que PhotoDVD répond à une demande de simplicité qui, à ma connaissance, n'existe nulle part ailleurs sur le marché à ce jour.

Stef : Comment envisagez-vous son développement ?
F.M. : A l'heure actuelle, PhotoDVD ne permet « que » de créer des DVD Photo, mais nous comptons y intégrer différentes fonctions, comme la création de menus, de sous-titres, de hot points, etc. Tout cela prend du temps et nécessite d'être à l'écoute des attentes des utilisateurs. Mais différentes choses sont en projet ! Nous mettrons également l'accent sur l'ergonomie du logiciel, que nous souhaitons encore améliorer.

Stef : Un support du format VCD pour ceux qui ne possèdent pas encore de graveur de DVD peut-être ?
F.M. : Au prix actuel des graveurs de DVD, la réponse est clairement non. En outre, la qualité du VCD est vraiment trop médiocre par rapport à celle du DVD. Nous préférons nous concentrer sur la meilleure qualité possible !

La distribution des produits VSO

LaddyC : Est-il possible de trouver vos logiciels ailleurs que sur votre site internet ? Dans des enseignes plus classiques, notamment ?
M.F. : Actuellement, nos produits ne sont effectivement pas disponibles dans les commerces traditionnels. Ceci essentiellement pour des raisons de coût de production. En outre, le commerce en ligne nous permet de répondre plus rapidement aux attentes de nos clients, par exemple grâce à une possibilité de téléchargement immédiat, des mises à jour régulières, etc. Toutefois, nous sommes ouverts à toute proposition.

LaddyC : Pour en revenir à vos clients français, quelles parts de votre chiffre d'affaire représentent-ils ? Et comment réagissent-ils face à la vente en ligne de vos produits ?
M.F. : Nos clients français représentent environ 5 % de nos ventes. Mais, insistons-y, ce n'est pour cette raison que nous les négligeons, au contraire ! En ce qui concerne la vente en ligne, il est incontestable que celle-ci est moins bien intégrée en France que dans d'autres pays. Profitons-en pour rappeler qu'il est également possible, sur notre site, de régler ses achats par chèque et pas uniquement par carte bleue !


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